Le pays champion en recherche et développement livre ses secrets - MEI
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Le pays champion en recherche et développement livre ses secrets
Israël est le pays qui consacre la plus grande
partie de son économie à la recherche et développement, soit près de 5 %
de son produit intérieur brut. Il réussit cet exploit grâce à un
important réseau de centres de recherche et d'établissements
d'enseignement supérieur de calibre international. Israël fait bonne
figure dans plusieurs domaines technologiques d'envergure comme :
partie de son économie à la recherche et développement, soit près de 5 %
de son produit intérieur brut. Il réussit cet exploit grâce à un
important réseau de centres de recherche et d'établissements
d'enseignement supérieur de calibre international. Israël fait bonne
figure dans plusieurs domaines technologiques d'envergure comme :
- l'intelligence artificielle;
- la médecine de précision;
- la bio-informatique;
- la génomique;
- la nanotechnologie.
Le
réseau d'enseignement supérieur israélien peut compter sur un important
soutien philanthropique de près de 2 milliards d'euros par année de la
part de la diaspora israélienne. Toutefois, cette somme représente moins
de 10 % du budget de l'enseignement supérieur. Les frais de scolarité
comptent pour 20 %, alors que l'État se charge de 70 % du budget.
réseau d'enseignement supérieur israélien peut compter sur un important
soutien philanthropique de près de 2 milliards d'euros par année de la
part de la diaspora israélienne. Toutefois, cette somme représente moins
de 10 % du budget de l'enseignement supérieur. Les frais de scolarité
comptent pour 20 %, alors que l'État se charge de 70 % du budget.
Deux établissements phares
L'Université Ben Gourion du Néguev (BGU) accueille
environ 20 000 étudiants et forme le tiers des ingénieurs israéliens.
Elle est située dans la ville de Beer-Sheva, où se trouve un grand parc
de haute technologie et de recherche dont les entreprises collaborent
avec des entreprises privées internationales et emploient plus de
2 500 personnes. L'armée israélienne a également décidé de centraliser
ses activités technologiques, notamment en matière de cybersécurité.
environ 20 000 étudiants et forme le tiers des ingénieurs israéliens.
Elle est située dans la ville de Beer-Sheva, où se trouve un grand parc
de haute technologie et de recherche dont les entreprises collaborent
avec des entreprises privées internationales et emploient plus de
2 500 personnes. L'armée israélienne a également décidé de centraliser
ses activités technologiques, notamment en matière de cybersécurité.
L'Institut Weizmann est un autre exemple de la
valorisation de la recherche en Israël. Il s'agit d'un centre de
recherche fondamentale en biologie, biochimie, physique, mathématiques
et informatique, mais aussi d'un établissement d'enseignement supérieur.
L'Institut ne fait pas du tout de recherche appliquée et dit s'attarder
à comprendre l'environnement et les questions scientifiques
d'importance.
valorisation de la recherche en Israël. Il s'agit d'un centre de
recherche fondamentale en biologie, biochimie, physique, mathématiques
et informatique, mais aussi d'un établissement d'enseignement supérieur.
L'Institut ne fait pas du tout de recherche appliquée et dit s'attarder
à comprendre l'environnement et les questions scientifiques
d'importance.
Seulement le quart de l'enveloppe budgétaire de
l'Institut Weizmann, qui s'élève à 480 millions d'euros, est puisé dans
les fonds du gouvernement israélien. Une seconde part de 25 % provient
des contrats publics internationaux, tandis que 15 % sont fournis par le
mécénat privé et des contrats industriels. La plus grande part, soit
35 %, est financée par le propre fonds d'investissement de l'Institut,
qui provient de revenus de redevances et de la philanthropie.
l'Institut Weizmann, qui s'élève à 480 millions d'euros, est puisé dans
les fonds du gouvernement israélien. Une seconde part de 25 % provient
des contrats publics internationaux, tandis que 15 % sont fournis par le
mécénat privé et des contrats industriels. La plus grande part, soit
35 %, est financée par le propre fonds d'investissement de l'Institut,
qui provient de revenus de redevances et de la philanthropie.
L'Institut Weizmann possède un important
portefeuille de brevets issu de ses activités de recherche. En date de
l'année 2017, il aurait cumulé une somme de 35 milliards de dollars
américains grâce à la commercialisation de ses licences de brevets.
portefeuille de brevets issu de ses activités de recherche. En date de
l'année 2017, il aurait cumulé une somme de 35 milliards de dollars
américains grâce à la commercialisation de ses licences de brevets.
Son président dit sélectionner les chercheurs qui
ont travaillé à l'étranger, qui possèdent une expertise de très haut
niveau et qui sont curieux et passionnés. Selon lui, ils jouissent d'une
liberté complète dans leurs travaux de recherche et d'un laboratoire
construit autour de leurs besoins. Lors de la commercialisation de
licences de brevets, 40 % des redevances reviennent aux chercheurs.
ont travaillé à l'étranger, qui possèdent une expertise de très haut
niveau et qui sont curieux et passionnés. Selon lui, ils jouissent d'une
liberté complète dans leurs travaux de recherche et d'un laboratoire
construit autour de leurs besoins. Lors de la commercialisation de
licences de brevets, 40 % des redevances reviennent aux chercheurs.
Le caractère singulier de l'Institut Weizmann repose
donc, entre autres choses, sur l'indépendance de ses choix
scientifiques, sur des fonds qui proviennent de sources variées et sur
une main-d'œuvre hautement qualifiée et récompensée pour ses efforts.
donc, entre autres choses, sur l'indépendance de ses choix
scientifiques, sur des fonds qui proviennent de sources variées et sur
une main-d'œuvre hautement qualifiée et récompensée pour ses efforts.
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