La proposition d’une loi-cadre sur les universités crée des remous au Québec
Le rapport recommande entre autres le démantèlement du réseau de l’Université du Québec.
Définition de la mission et des valeurs de l’université, gouvernance, reddition de comptes, création d’un Conseil national des universités, remise en question de la prolifération des programmes courts et des règles de la démocratie étudiante... Publié le 11 septembre dernier, le rapport (PDF) né du chantier sur la loi-cadre des universités québécoises ratisse large afin de mieux repenser les fondements de l’institution universitaire, fortement ébranlée par les événements du printemps érable. Ce faisant, Lise Bissonnette et John R. Porter, les auteurs du document mandatés par le gouvernement dans la foulée du Sommet sur l’enseignement supérieur tenu en février 2013, en ont réjoui certains et mécontenté d’autres.
Le rapport ne cesse en effet de faire l’actualité depuis son dévoilement en raison d’une recommandation controversée : le démantèlement du réseau de l’Université du Québec (UQ). Ses constituantes deviendraient autonomes au même titre que les universités dites « à charte », comme l’Université McGill et l’Université de Montréal. Toutes les universités feraient partie d’« un seul réseau de nature publique ». Loin d’être un désaveu de l’UQ, cette proposition vise plutôt à reconnaître la maturité de ses établissements qui, selon les coprésidents du chantier, ont tout pour voler de leurs propres ailes. L’UQ serait alors transformée en « coopérative de services ».
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